Et même le vent n'en a soufflé mot, appréciations de lecteurs

Fabienne (Finistère),recueil dévoré en peu de temps, recueil empreint d'émotions. Les écrits et l'histoire sont bien menés, on ressent la femme amoureuse à fleur de peau. On la suit jusqu'au terme du recueil. Les images sont présentes, on peut s'identifier facilement. J'ai beaucoup aimé, sincèrement. Toute rencontre n'est fortuite et celle-ci t'aura amené à écrire de jolies choses… Bravo !Bravo à Julie aussi, ses dessins sont tout en accord avec le titre du recueil et le fond… c'est “aérien”. Philippe (Suisse)"Le silence était vert, la lumière mouillée, tremblant le mois de juin était un papillon. quand par-delà le lac et les pierres,lorsque tu traversas midi, dans le domaine austral.Pablo Neruda.Continue, car tu as le don de décrire comme doit l’être le détour du chemin ou la douce courbe d’une épaule.Merci pour tes très beaux poèmes.Bizzzz.Véronique de la rue du Guéodet (Finistère),grâce au livre “Et même le vent m’en a soufflé mot” de Moca , j’ai renoué avec la poésie !Elle joue avec les mots et elle les place dans un ordre inattendu.Cela donne une valse d’images savoureuses.Elle crée un ricochet d’étincelles de plaisir à la lire.Moca a réussi une nouvelle façon d’honorer la poésie.Michel (Finistère),je me suis régalé avec ton livre, un condensé d'émotions … D'une absolue sincérité … Je me suis réjoui avec toi, j'ai souri avec toi, j'ai pleuré avec toi … Magnifique ! je le recommande chaleureusement à tous ceux qui passeront ici ! Bises. Maryna (Rhône-Alpes), Ma chère Moca, lire votre recueil a été un enchantement et un ravissement, tant vos mots sont limpides et votre coeur si généreux.Votre amie Maryna. Bernadette (Isère)),MOCA,dans ton livre “Et même le vent n'en a soufflé mot”, mes poèmes préférés sont :je demande ta main” : il me parle de cette façon ; oser être soi-même, aller au bout des choses!Tu m'avais dit ô tendre” : il relate tout ce qu'une femme peut entreprendre de grand pour l'homme qu'elle aime!Pourquoi” : il est touchant!“L'homme qui prend” : c'est le portrait du… coureur de jupon!“Chemins croisés” : je suis croyante, donc ce texte me plait!“Ecriture à deux mains” : j'aime bien la phrase “aujourd'hui le temps est dépassé, désormais les vagues se font câlines!”…Tes poèmes, bien alignés dans un ordre chronologique, permettent ainsi de suivre cette histoire d'Amour ... avec un grand A !C'est une très bonne idée d'avoir fait cheminer tous tes poèmes vers un récit ; celui d'une union SACREE!Le titre est original. C'est un très beau livre, avec des mots authentiques! Il a de la prestance, du cachet! Emmanuelle (Neuchâtel, Suisse)Que dire, devant la force des mots, des paysages... Ce merveilleux recueil m'a amené vers des horizons inconnus, m'a fait rêver.Merci pour tant de beauté.Amicalement,Diakaridia Togola (Mali) Merci de m'avoir informé de la réalisation de ton rêve. Je suis très content pour vous. A l'aube de cette année 2010, je souhaite qu'elle soit une année de réalisation des rêves nobles de tous les citoyens du monde. A vous Moca, je vous répète toute mon admiration. Je ne vous connais pas, mais à travers vos écrits, je vous sais une femme courageuse, battante, le coeur plein de joie, d'amour et toujours prête à partager. Ceux et celles qui arrivent à cultiver en eux cet état d'esprit, ont découvert, pour moi, le sens de la vie. merci une fois de plus ” amicalement. C'est craquant et courageux.Avec une touche bretonne et un délice sous les yeux... A découvrir d'urgence pour un hiver chaleureux et sensuel.A toutes les saisons même!Laurent Mornet (Bordeaux)

"Sans prévenir ta douceur s'est posée
et même le vent n'en a soufflé mot"


L' OISEAU ET LA FEMME EN ROBE DE COTONNADE BLEU CIEL

Une femme légèrement vêtue d'une robe de cotonnade bleu ciel s'abandonne au soleil.
Son corps, négligemment allongé sur un transat, se laisse caresser de manière audacieuse par les rayons lumineux et brûlants.
Le livre posé sur sa poitrine, ouvert à la 31ème page, laisse supposer qu'elle somnole.
Elle semble accueillir, au rythme de sa respiration, la chaleur de l'astre et offre une jolie vision de féminité et de sensualité discrète.

Soudain, la femme se sent observée, une sensation de présence et d'intrusion dans son territoire.
Elle soulève légèrement une paupière bordée de longs cils, se redresse et ne voit rien, excepté un jardin endormi sous un soleil de plomb. Elle s'assoupit à nouveau quand la sensation s'impose à son esprit.Plus de doute cette fois, elle l'a deviné avant de l'apercevoir.
Revêtu de noir, d'une imposante stature, il surplombe le toit de la maison voisine. Tourné dans sa direction, son regard est scrutateur.
Elle et lui s'observent maintenant du coin de l'oeil. Deux êtres en repos qui, dans leur immobilisme, deviennent attentifs l'un à l'autre comme habités d'une présence réciproque.
Il se ressource sur la cheminée grise avant de poursuivre son long voyage. Elle s'est accordée un moment de répit avant de retourner au travail.

Une nuée d'oiseaux migrateurs traverse le ciel très rapidement. L'espace d'un instant, l'attention de
l'oiseau se détourne. Tel un maître de l'espace, il surveille ses congénères d'un regard paternaliste.
Dans le silence de cette journée d'été, ils sont seuls, l'un et l'autre, à partager ce moment unique qu'est la complicité entre une femme et un oiseau.
Elle se met à envier l'oiseau. Dès qu'il estimera le temps venu, il reprendra son vol.

Elle aimerait voler et voler des kilomètres et des milliers de kilomètres avec lui.
Cet oiseau posé sur la vieille cheminée va être le fil conducteur de sa rêverie. Son alibi pour laisser sa pensée divaguer.
Le temps d'une sieste, la femme et l'oiseau ont partagé le même ciel. Un ciel ouvert sur un monde libre et sans entraves.


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Commentaires

Mahmoud Chaid m'a fait l'honneur et l'amitié de mettre en musique et d'interpréter "Roses rouges pour toujours".

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