L' ECHO (TROISIEME PARTIE)

Marie se remit tranquillement à écrire. Elle avait la maison pour elle toute seule. Les enfants étaient partis à Pals rechercher le dépaysement.

Elle appréciait le silence des lieux, s'en imprégnait même.

Marie, comme à son habitude, mordilla dans son crayon gris. Elle ne le ménageait pas et il s'amenuisait  chaque jour davantage. Il avait mauvaise mine mais il tracerait ses mots jusqu'au bout ...

Le caractère passionné de Marie ne s'accommodait pas de la tiédeur des sentiments. Les amitiés amoureuses étaient loin d'être sa tasse de thé.

L'amour-amitié ne l'intéressait pas. Comment peut-on faire l'amour par amitié se disait-elle ?

En son esprit, cela avait quelque-chose de fonctionnel et d'utilitaire.Ces amours de surface où les peaux s'effleurent sans que les âmes ne se rencontrent véritablement.

L'amour appartenait à une autre dimension. Il s'ancrait dans les histoires qui ont un sens profond et qui dépassent... jusqu'aux intéressés eux-mêmes.

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