PEUR RETROSPECTIVE
La vie est étrange.
D'une certaine manière, je peux dire que le médecin de famille m'a sauvée la vie. Ce jour-là, j'étais entrée confiante dans son cabinet. J'en suis ressortie avec les pétoches.
Il faut dire qu'il m'avait un peu bousculée, adopté un discours alarmiste quant aux maladies se développant avec l'âge.
Aussitôt sortie de chez lui, liste en tête, j'ai décidé de prendre rendez-vous avec la gynécologue. Six mois plus tard (délai d'attente oblige), j'apprenais la mauvaise nouvelle. Celle que nous, femmes, craignions d'entendre un jour ou l'autre : le diagnostic de cancer du sein.
J'étais préoccupée par la santé de mon père et avais occultée ma visite annuelle chez la gynécologue.
Sans ce médecin de famille, le temps se serait encore écoulé, la maladie aurait progressé et je ne serais probablement plus là pour en parler.
Lorsque nous échappons de peu à un accident,
il arrive que la peur rétrospective nous envahisse.
C'est idem...
Oui, vraiment, la vie tient parfois à peu de chose.
°°°°°
D'une certaine manière, je peux dire que le médecin de famille m'a sauvée la vie. Ce jour-là, j'étais entrée confiante dans son cabinet. J'en suis ressortie avec les pétoches.
Il faut dire qu'il m'avait un peu bousculée, adopté un discours alarmiste quant aux maladies se développant avec l'âge.
Aussitôt sortie de chez lui, liste en tête, j'ai décidé de prendre rendez-vous avec la gynécologue. Six mois plus tard (délai d'attente oblige), j'apprenais la mauvaise nouvelle. Celle que nous, femmes, craignions d'entendre un jour ou l'autre : le diagnostic de cancer du sein.
J'étais préoccupée par la santé de mon père et avais occultée ma visite annuelle chez la gynécologue.
Sans ce médecin de famille, le temps se serait encore écoulé, la maladie aurait progressé et je ne serais probablement plus là pour en parler.
Lorsque nous échappons de peu à un accident,
il arrive que la peur rétrospective nous envahisse.
C'est idem...
Oui, vraiment, la vie tient parfois à peu de chose.
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