Je suis un cri à brut porté par la passion de l'écriture. Dans ce monde bouffé par le matérialisme, le rêve, l'imaginaire, permettent d'ouvrir un espace de liberté où la pensée, tel un goéland ivre, exulte. Certains traduisent leurs songes, expriment leur sensibilité via une peinture, une sculpture, une musique. Peu importe le support où se rive et se livre une âme. L 'essentiel est d'aller au bout de soi-même, de s'exprimer dans la sincérité et d'apporter, en toute humilité, sa propre respiration, à la respiration du monde. Les mots qui sont donnés, ceux qui sont reçus, ont déjà entamé leur voyage. Ces mots authentiques qui relient les êtres de bonne volonté, de tous temps et de tous lieux, entre-eux. ~~~~~~
Sélection
Et même le vent n'en a soufflé mot, appréciations de lecteurs
"Sans prévenir ta douceur s'est posée
et même le vent n'en a soufflé mot"
et même le vent n'en a soufflé mot"
Sur les bords de l' Odet
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PEUR RETROSPECTIVE
La vie est étrange.
D'une certaine manière, je peux dire que le médecin de famille m'a sauvée la vie. Ce jour-là, j'étais entrée confiante dans son cabinet. J'en suis ressortie avec les pétoches.
Il faut dire qu'il m'avait un peu bousculée, adopté un discours alarmiste quant aux maladies se développant avec l'âge.
Aussitôt sortie de chez lui, liste en tête, j'ai décidé de prendre rendez-vous avec la gynécologue. Six mois plus tard (délai d'attente oblige), j'apprenais la mauvaise nouvelle. Celle que nous, femmes, craignions d'entendre un jour ou l'autre : le diagnostic de cancer du sein.
J'étais préoccupée par la santé de mon père et avais occultée ma visite annuelle chez la gynécologue.
Sans ce médecin de famille, le temps se serait encore écoulé, la maladie aurait progressé et je ne serais probablement plus là pour en parler.
Lorsque nous échappons de peu à un accident,
il arrive que la peur rétrospective nous envahisse.
C'est idem...
Oui, vraiment, la vie tient parfois à peu de chose.
°°°°°
D'une certaine manière, je peux dire que le médecin de famille m'a sauvée la vie. Ce jour-là, j'étais entrée confiante dans son cabinet. J'en suis ressortie avec les pétoches.
Il faut dire qu'il m'avait un peu bousculée, adopté un discours alarmiste quant aux maladies se développant avec l'âge.
Aussitôt sortie de chez lui, liste en tête, j'ai décidé de prendre rendez-vous avec la gynécologue. Six mois plus tard (délai d'attente oblige), j'apprenais la mauvaise nouvelle. Celle que nous, femmes, craignions d'entendre un jour ou l'autre : le diagnostic de cancer du sein.
J'étais préoccupée par la santé de mon père et avais occultée ma visite annuelle chez la gynécologue.
Sans ce médecin de famille, le temps se serait encore écoulé, la maladie aurait progressé et je ne serais probablement plus là pour en parler.
Lorsque nous échappons de peu à un accident,
il arrive que la peur rétrospective nous envahisse.
C'est idem...
Oui, vraiment, la vie tient parfois à peu de chose.
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Mahmoud Chaid m'a fait l'honneur et l'amitié de mettre en musique et d'interpréter "Roses rouges pour toujours".
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