QUELLE MOUCHE M'A PIQUEE ?
Je ne sais pas quelle mouche m'a piquée ! certainement pas la mouche tsé-tsé !
Hier, il faisait relativement beau, une douceur printanière traînait dans l'air. Ce fut comme un appel à enlever la moumoute.
M'apprêtant à aller au centre-ville, j'ajuste ma perruque devant la glace.Je n'aime pas le reflet que celle-ci me renvoie. Il y a truc qui ne va pas, elle me semble de trop. Elle devient une intruse.
C'est un signal !
Aujourd'hui, j'abandonne celle qui m'a tenue, la tête au chaud, tout l'hiver. Désinvestie, elle repose maintenant sur mon lit, poils ébouriffés.
Il fallait bien que ce jour arrive. Le soleil et le ciel bleu permet toutes les audaces.
Tant qu'à faire les choses, autant ne pas les faire à moitié, même avec une légère appréhension.
Mes pas résonnent rue Kéréon, place St-Corentin, rue St-François.
Certains regards se posent sur mes cheveux très, très courts et se détournent aussitôt.
Quelqu'un que je connais me lance : "vous avez coupé vos cheveux" ? "non, j'ai ôté ma perruque", une conversation s'en suit...
Plus tard, croisant un groupe de lycéens, ceux-ci me dévisagent, partagés entre sourires et retenue. Peut-être que mon visage ne leur ait pas inconnu: "ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre". Avant de tomber malade, j'étais surveillante de vie scolaire dans un établissement et je venais de terminer un contrat...
Continuant mon chemin, j'entre chez Sephora, il n'y a pas de mal à se faire du bien. Un rouge à lèvres rose pétillant fera l'affaire ! Le printemps est dans l'air !
Au coeur de ma cité, je suis contente d'avoir dépassé le cap, celui du regard de l'autre. Il fut bienveillant comme le mien sur moi-même.
Je m'accepte telle que je suis avec des cheveux en moins mais une expérience de vie en plus.
Je m'en serais bien passée, mais...
°°°°°°
Hier, il faisait relativement beau, une douceur printanière traînait dans l'air. Ce fut comme un appel à enlever la moumoute.
M'apprêtant à aller au centre-ville, j'ajuste ma perruque devant la glace.Je n'aime pas le reflet que celle-ci me renvoie. Il y a truc qui ne va pas, elle me semble de trop. Elle devient une intruse.
C'est un signal !
Aujourd'hui, j'abandonne celle qui m'a tenue, la tête au chaud, tout l'hiver. Désinvestie, elle repose maintenant sur mon lit, poils ébouriffés.
Il fallait bien que ce jour arrive. Le soleil et le ciel bleu permet toutes les audaces.
Tant qu'à faire les choses, autant ne pas les faire à moitié, même avec une légère appréhension.
Mes pas résonnent rue Kéréon, place St-Corentin, rue St-François.
Certains regards se posent sur mes cheveux très, très courts et se détournent aussitôt.
Quelqu'un que je connais me lance : "vous avez coupé vos cheveux" ? "non, j'ai ôté ma perruque", une conversation s'en suit...
Plus tard, croisant un groupe de lycéens, ceux-ci me dévisagent, partagés entre sourires et retenue. Peut-être que mon visage ne leur ait pas inconnu: "ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre". Avant de tomber malade, j'étais surveillante de vie scolaire dans un établissement et je venais de terminer un contrat...
Continuant mon chemin, j'entre chez Sephora, il n'y a pas de mal à se faire du bien. Un rouge à lèvres rose pétillant fera l'affaire ! Le printemps est dans l'air !
Au coeur de ma cité, je suis contente d'avoir dépassé le cap, celui du regard de l'autre. Il fut bienveillant comme le mien sur moi-même.
Je m'accepte telle que je suis avec des cheveux en moins mais une expérience de vie en plus.
Je m'en serais bien passée, mais...
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