Je suis un cri à brut porté par la passion de l'écriture. Dans ce monde bouffé par le matérialisme, le rêve, l'imaginaire, permettent d'ouvrir un espace de liberté où la pensée, tel un goéland ivre, exulte. Certains traduisent leurs songes, expriment leur sensibilité via une peinture, une sculpture, une musique. Peu importe le support où se rive et se livre une âme. L 'essentiel est d'aller au bout de soi-même, de s'exprimer dans la sincérité et d'apporter, en toute humilité, sa propre respiration, à la respiration du monde. Les mots qui sont donnés, ceux qui sont reçus, ont déjà entamé leur voyage. Ces mots authentiques qui relient les êtres de bonne volonté, de tous temps et de tous lieux, entre-eux. ~~~~~~
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Et même le vent n'en a soufflé mot, appréciations de lecteurs
"Sans prévenir ta douceur s'est posée
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FIN DE VIE - SEDATION PROFONDE - PRATIQUE EXISTANT DEPUIS BELLE LURETTE
La sédation permanente existe de fait, bien avant que l' Assemblée l'autorise par la Loi qui vient d'être votée.
En juin 2013, j'avais posté un témoignage sur ce blog.
C'est un sujet délicat. Chacun réagit suivant ses convictions personnelles. Nul ne détient la vérité absolue.
Je ne la détiens pas et je m'interroge. Tout ce que je peux dire c'est que ma famille et moi avons trouvé la sédation permanente d'une grande violence aseptisée. Il faut bien dire aussi que le fait qu'un autre patient se trouvait dans la chambre, que ses repas lui étaient servis, qu'il parlait et rigolait pendant que mon père agonisait a contribué à renforcer ce sentiment de violence. Il a suffit que sa petite fille explose de révolte, de colère et de souffrance pour qu'une chambre seule lui soit finalement trouvée.
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Ma famille et moi avons pris connaissance, avec nos tripes, en juin 2013, de la sédation.
Mon père, au regard du très mauvais pronostic vital, de sa douleur physique et morale, a été mis sous sédation permanente, avec notre autorisation.
La sédation permanente est présentée comme une mort douce pour le patient.
Nous étions loin d'imaginer sa violence.
Mon père a mis exactement 15 jours pour s'en aller. 15 jours, à partir du moment où il n'a plus été alimenté, il était relié à une simple perfusion.
Il s'en est allé complètement dénutri. Il ne restait de lui que la peau sur les os.
Alors oui, la sédation permanente, malgré les soins respectueux lors de la toilette, c'est violent, d'une violence aseptisée.
Pour nous, de le voir ainsi, c'était une souffrance. Sa longue agonie était la nôtre.
Alors que je lui parlais, il a essayé d'ouvrir un oeil.
Coïncidence ?
Alors que je lui parlais de "La vallée de P", je lui ai dit, "papa, tu sais, je connais quelqu'un qui l'a approchée via une NDE, il paraît qu'elle est belle, va la rejoindre sans crainte". Cette nuit là, il est parti. Coïncidence ?.
Trouvez-vous normal qu'un proche demande aux soignants : "ce sera encore long" ?...C'est terrible !
Réponse des soignants: "quand un proche pose cette question c'est que la fin est proche". Nous n'étions donc pas les seuls à nous interroger en ce sens.
Ce qui montre aussi que la pratique de sédation profonde existe depuis belle lurette.
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Mahmoud Chaid m'a fait l'honneur et l'amitié de mettre en musique et d'interpréter "Roses rouges pour toujours".
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