Je suis un cri à brut porté par la passion de l'écriture. Dans ce monde bouffé par le matérialisme, le rêve, l'imaginaire, permettent d'ouvrir un espace de liberté où la pensée, tel un goéland ivre, exulte. Certains traduisent leurs songes, expriment leur sensibilité via une peinture, une sculpture, une musique. Peu importe le support où se rive et se livre une âme. L 'essentiel est d'aller au bout de soi-même, de s'exprimer dans la sincérité et d'apporter, en toute humilité, sa propre respiration, à la respiration du monde. Les mots qui sont donnés, ceux qui sont reçus, ont déjà entamé leur voyage. Ces mots authentiques qui relient les êtres de bonne volonté, de tous temps et de tous lieux, entre-eux. ~~~~~~
Sélection
Et même le vent n'en a soufflé mot, appréciations de lecteurs
"Sans prévenir ta douceur s'est posée
et même le vent n'en a soufflé mot"
et même le vent n'en a soufflé mot"
Sur les bords de l' Odet
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
PEPE
Dès l'aube, il enfourchait sa vieille bicyclette. Il fixait, à l'arrière-selle, un sac en jute contenant ses outils. Hiver, printemps, été, automne, tous les temps défilaient au rythme du pédalier. Les vaches voyaient passer un pépé à casquette, le pantalon serré avec des pinces. Les braves jambes s'activaient. L'homme courageux portait, à la force de ses pieds, un modeste gagne-pain. Quarante kilomètres, chaque jour parcourus, le petit menuisier connaissait les contours, les virages et les droites, les bosses et les creux. Arrivé au domaine, son regard pétillait au visage, sapoudré de farine' du meunier. Il observait ensuite, avec soin, le moulin qu'il venait réparer.
Pierre rentrait le soir, riche de son labeur, ouvrait son atelier et sa boîte à trésors. Penché sur l'établi, maniant avec respect ses outils, il les nettoyait avec précaution.Et l'odeur de sciure qui nous montait au nez, tendre parfum d'enfance d'un fort noble métier.
Nous faisions des bêtises, déplaçant ses "jouets". Il courait après nous, quelques orties en main, juste pour nous faire hurler. Petits enfants espiègles, mettant le "souk" parfois, dans son royaume en bois. Alors pour se venger, quelques pincées de sel, dans le café au lait et son rire éclatait à nous voir grimacer.
Des parfums d'enfance, en ce beau jour d'été, me chatouillent le nez.
"Pépé", le bois était sa flamme, un meuble respire son âme.
°°°°°
Mahmoud Chaid m'a fait l'honneur et l'amitié de mettre en musique et d'interpréter "Roses rouges pour toujours".
Top des mots clés
adresse amours auteur beau blanchies blog blogs blogspot bravo choses commentaires corbeilles crayon emotions etend finistere inconnus insolites juillet livre lys memes moca monica nez noblesse parfois pierres plongent poemes posee profonds publie recueil ruelles souffle teinte terres vent vers 2012
Commentaires