L' AUTOMNE
Le bois de ta forêt crépitait de colère, réchauffant le coeur sec du "grand ours solitaire".
Le pont, sous la tempête, tremblait de tout son être, de ne pouvoir relier histoires dans le brouillard.
Et le verger rieur, au doux printemps naissant, où ton parfum vibrait de notes imaginaires.
Et cette journée d' été, où sur le sable doré, nous allumions nos fièvres, juste au coin de ta lèvre.
L' île, nous l' avons trouvée, tendrement imprégnée de nos âmes débordantes.
Le temps s' est écoulé, sablier de tes mains.
A l' automne de nos vies, y avons déposé dégradés de couleurs.
Il se fait tard, les feuilles jonchent le sol, brun tapis sous nos pieds.
Nous marchons au sentier reliés par un fil d' or.
Et quand viendra l' hiver, les arbres mis à nu, nos êtres en partance rejoindront "vallée verte"
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