Je suis un cri à brut porté par la passion de l'écriture. Dans ce monde bouffé par le matérialisme, le rêve, l'imaginaire, permettent d'ouvrir un espace de liberté où la pensée, tel un goéland ivre, exulte. Certains traduisent leurs songes, expriment leur sensibilité via une peinture, une sculpture, une musique. Peu importe le support où se rive et se livre une âme. L 'essentiel est d'aller au bout de soi-même, de s'exprimer dans la sincérité et d'apporter, en toute humilité, sa propre respiration, à la respiration du monde. Les mots qui sont donnés, ceux qui sont reçus, ont déjà entamé leur voyage. Ces mots authentiques qui relient les êtres de bonne volonté, de tous temps et de tous lieux, entre-eux. ~~~~~~
Sélection
Et même le vent n'en a soufflé mot, appréciations de lecteurs
"Sans prévenir ta douceur s'est posée
et même le vent n'en a soufflé mot"
et même le vent n'en a soufflé mot"
Sur les bords de l' Odet
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L' OiSEAU ET LA FEMME A ROBE DE COTONNADE BLEU CIEL
Une femme légèrement vêtue d'une robe de cotonnade bleu ciel s'abandonne au soleil.
Son corps, négligemment allongé sur un transat, se laisse caresser de manière audacieuse par les rayons lumineux et brûlants.
Le livre posé sur sa poitrine, ouvert à la 31ème page, laisse supposer qu'elle somnole.
Elle semble accueillir, au rythme de sa respiration, la chaleur de l'astre et offre une jolie vision de féminité et de sensualité discrète.
Soudain, la femme se sent observée, une sensation de présence et d'intrusion dans son territoire.
Elle soulève légèrement une paupière bordée de longs cils, se redresse et ne voit rien, excepté un jardin endormi sous un soleil de plomb. Elle s'assoupit à nouveau quand la sensation s'impose à son esprit.
Aucun doute cette fois, elle l'a deviné avant même de l'apercevoir.
Revêtu de noir, d'une imposante stature, il surplombe le toit de la maison voisine. Tourné dans sa direction, son regard est scrutateur.
Elle et lui s'observent maintenant du coin de l'oeil. Deux êtres en repos qui, dans leur immobilisme, deviennent attentifs l'un à l'autre comme habités d'une présence réciproque.
Il se ressource sur la cheminée grise avant de poursuivre son long voyage. Elle s'est accordée un moment de répit avant de retourner au travail.
Une nuée d'oiseaux migrateurs traverse vivement le ciel. L'espace d'un instant, l'attention de l'oiseau se détourne. Tel un maître de l'espace, il surveille ses congénères d'un regard paternaliste.
Dans le silence de cette journée d'été, ils sont seuls, l'un et l'autre, à partager ce moment unique de complicité entre une femme et un oiseau.
Elle se met à envier l'oiseau. Dès qu'il estimera le temps venu, il reprendra son vol.
Elle aimerait voler et voler des kilomètres et des milliers de kilomètres avec lui.
Cet oiseau posé sur la vieille cheminée va être le fil conducteur de sa rêverie. Son alibi pour laisser sa pensée voyager.
Le temps d'une sieste, la femme et l'oiseau ont partagé le même ciel. Un ciel ouvert sur un monde libre et sans entraves.
°°°°°
Son corps, négligemment allongé sur un transat, se laisse caresser de manière audacieuse par les rayons lumineux et brûlants.
Le livre posé sur sa poitrine, ouvert à la 31ème page, laisse supposer qu'elle somnole.
Elle semble accueillir, au rythme de sa respiration, la chaleur de l'astre et offre une jolie vision de féminité et de sensualité discrète.
Soudain, la femme se sent observée, une sensation de présence et d'intrusion dans son territoire.
Elle soulève légèrement une paupière bordée de longs cils, se redresse et ne voit rien, excepté un jardin endormi sous un soleil de plomb. Elle s'assoupit à nouveau quand la sensation s'impose à son esprit.
Aucun doute cette fois, elle l'a deviné avant même de l'apercevoir.
Revêtu de noir, d'une imposante stature, il surplombe le toit de la maison voisine. Tourné dans sa direction, son regard est scrutateur.
Elle et lui s'observent maintenant du coin de l'oeil. Deux êtres en repos qui, dans leur immobilisme, deviennent attentifs l'un à l'autre comme habités d'une présence réciproque.
Il se ressource sur la cheminée grise avant de poursuivre son long voyage. Elle s'est accordée un moment de répit avant de retourner au travail.
Une nuée d'oiseaux migrateurs traverse vivement le ciel. L'espace d'un instant, l'attention de l'oiseau se détourne. Tel un maître de l'espace, il surveille ses congénères d'un regard paternaliste.
Dans le silence de cette journée d'été, ils sont seuls, l'un et l'autre, à partager ce moment unique de complicité entre une femme et un oiseau.
Elle se met à envier l'oiseau. Dès qu'il estimera le temps venu, il reprendra son vol.
Elle aimerait voler et voler des kilomètres et des milliers de kilomètres avec lui.
Cet oiseau posé sur la vieille cheminée va être le fil conducteur de sa rêverie. Son alibi pour laisser sa pensée voyager.
Le temps d'une sieste, la femme et l'oiseau ont partagé le même ciel. Un ciel ouvert sur un monde libre et sans entraves.
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Mahmoud Chaid m'a fait l'honneur et l'amitié de mettre en musique et d'interpréter "Roses rouges pour toujours".
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