Je suis un cri à brut porté par la passion de l'écriture. Dans ce monde bouffé par le matérialisme, le rêve, l'imaginaire, permettent d'ouvrir un espace de liberté où la pensée, tel un goéland ivre, exulte. Certains traduisent leurs songes, expriment leur sensibilité via une peinture, une sculpture, une musique. Peu importe le support où se rive et se livre une âme. L 'essentiel est d'aller au bout de soi-même, de s'exprimer dans la sincérité et d'apporter, en toute humilité, sa propre respiration, à la respiration du monde. Les mots qui sont donnés, ceux qui sont reçus, ont déjà entamé leur voyage. Ces mots authentiques qui relient les êtres de bonne volonté, de tous temps et de tous lieux, entre-eux. ~~~~~~
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Et même le vent n'en a soufflé mot, appréciations de lecteurs
"Sans prévenir ta douceur s'est posée
et même le vent n'en a soufflé mot"
et même le vent n'en a soufflé mot"
Sur les bords de l' Odet
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LES OISEAUX DE L ENFANCE
Quand j'étais petite fille, j'étais coiffée comme un garçon. Et j'adorais jouer aux billes et aux capsules de bouchons. Elles étaient colorées de noms. Dans le jardin de mon enfance grimpait la route du Tour de France. Dans ce jeu, plein d'innocence, "Pouli..." était souvent gagnant.
Je galopais à travers champs, montais aux arbres, au firmament. Sur une branche, faisais le cochon, en retroussant mon pantalon.
Pieds nus courais, dans les ruisseaux en chantant, parfois tout faux.
Quant à la messe du dimanche, je préférais prendre la clé des champs. Dans la prairie, croquer des tranches, de gros bonbons au citron, en inventant mon oraison. Sacré curé de Cucugnan dont une amie contait l'histoire, nos yeux, de rire, devenaient poires.
Quand j'étais petite fille et coiffée comme un garçon. Je m'allongeais, au ciel qui brille, en regardant Paul ou Simon. Ou je rentrais dans mon placard en inventant de belles histoires.
L'élastique, dans la cour d'école, montait de plus en plus haut car je voulais atteindre les cols.
Elève, parfois dissipée, je me suis payée quelques piquets, une bonne fessée "déculottée",les meilleurs notes de français.
J'étais "coupée" comme un garçon et je jouais à la poupée. Celle-ci avait des cheveux longs et j'aimais bien la décoiffer.
Puis, je la posais dans un coin et je repartais, de tout mon train, bouger ma vie et mon entrain, sur les terrains de mon enfance où j'entamais une autre danse.
Les garçons me couraient après, en essayant de voler baisers et, dans les champs d'haricots verts, ils jetaient sous mon pull-over les oiseaux morts qu'ils ramassaient. Mes cris les faisaient rigoler.
Le garçon manqué a grandi.
La jeune fille aux cheveux longs a délaissé ses pantalons.
Les oiseaux morts la font crier et bien des années ont passé !
Ils prennent vie, en poésie,
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Mahmoud Chaid m'a fait l'honneur et l'amitié de mettre en musique et d'interpréter "Roses rouges pour toujours".
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