Je suis un cri à brut porté par la passion de l'écriture. Dans ce monde bouffé par le matérialisme, le rêve, l'imaginaire, permettent d'ouvrir un espace de liberté où la pensée, tel un goéland ivre, exulte. Certains traduisent leurs songes, expriment leur sensibilité via une peinture, une sculpture, une musique. Peu importe le support où se rive et se livre une âme. L 'essentiel est d'aller au bout de soi-même, de s'exprimer dans la sincérité et d'apporter, en toute humilité, sa propre respiration, à la respiration du monde. Les mots qui sont donnés, ceux qui sont reçus, ont déjà entamé leur voyage. Ces mots authentiques qui relient les êtres de bonne volonté, de tous temps et de tous lieux, entre-eux. ~~~~~~
Sélection
Et même le vent n'en a soufflé mot, appréciations de lecteurs
"Sans prévenir ta douceur s'est posée
et même le vent n'en a soufflé mot"
et même le vent n'en a soufflé mot"
Sur les bords de l' Odet
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ECRIT EN PROSE
La femme se tenait au pied de la montagne, son regard mordoré grimpa jusqu'au sommet.
Elle avait traversé des plaines, des collines, de belles terres
nues, des mers inconnues.
Posé parfois bagages, semé de ses mains larges, avait aussi connu la grêle et les orages, le grand désert à vue, l'arrondi d'un mirage.
Elle avait parcouru, d'un pas léger ou lourd, le chemin d'une vie parsemée de détours. Accroché son regard à la couleur du ciel , à la fleur jolie où butinait l'abeille ou à celui d'un homme qui disait : « tu es belle ».
Arrimé son sourire à celui d' un enfant.
Attaché son chapeau au bois chaud d'un ponton.
La femme se tenait au pied de la montagne, l'ascenseur de son oeil descendit jusqu'à terre.
Elle s'assit doucement, recueilla la lumière.
Elle aperçut alors, au raz même de la terre, sa vie qui défilait en mordillant le temps.
Bien avant que l'oiseau l'emprisonne de ses serres, elle saisit au sommet le beau paradis blanc.
○○○○○
Elle avait traversé des plaines, des collines, de belles terres
nues, des mers inconnues.
Posé parfois bagages, semé de ses mains larges, avait aussi connu la grêle et les orages, le grand désert à vue, l'arrondi d'un mirage.
Elle avait parcouru, d'un pas léger ou lourd, le chemin d'une vie parsemée de détours. Accroché son regard à la couleur du ciel , à la fleur jolie où butinait l'abeille ou à celui d'un homme qui disait : « tu es belle ».
Arrimé son sourire à celui d' un enfant.
Attaché son chapeau au bois chaud d'un ponton.
La femme se tenait au pied de la montagne, l'ascenseur de son oeil descendit jusqu'à terre.
Elle s'assit doucement, recueilla la lumière.
Elle aperçut alors, au raz même de la terre, sa vie qui défilait en mordillant le temps.
Bien avant que l'oiseau l'emprisonne de ses serres, elle saisit au sommet le beau paradis blanc.
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Mahmoud Chaid m'a fait l'honneur et l'amitié de mettre en musique et d'interpréter "Roses rouges pour toujours".
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