Je suis un cri à brut porté par la passion de l'écriture. Dans ce monde bouffé par le matérialisme, le rêve, l'imaginaire, permettent d'ouvrir un espace de liberté où la pensée, tel un goéland ivre, exulte. Certains traduisent leurs songes, expriment leur sensibilité via une peinture, une sculpture, une musique. Peu importe le support où se rive et se livre une âme. L 'essentiel est d'aller au bout de soi-même, de s'exprimer dans la sincérité et d'apporter, en toute humilité, sa propre respiration, à la respiration du monde. Les mots qui sont donnés, ceux qui sont reçus, ont déjà entamé leur voyage. Ces mots authentiques qui relient les êtres de bonne volonté, de tous temps et de tous lieux, entre-eux. ~~~~~~
Sélection
Et même le vent n'en a soufflé mot, appréciations de lecteurs
"Sans prévenir ta douceur s'est posée
et même le vent n'en a soufflé mot"
et même le vent n'en a soufflé mot"
Sur les bords de l' Odet
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LE NOEUD (1)
Victor maugréa devant le miroir. Il fit échapper nerveusement son rasoir et ne se baissa pas pour le ramasser.
Il passa ses doigts sur une légère entaille rougie, avant de prendre teneur d'une barbe de plusieurs jours.
Son regard était devenu fixe comme englué par la vision qui se présentait à ses yeux.
Celle de rencontres, de femmes qui avaient jouées avec lui en le lacérant.
C'était toujours la même histoire, il s' était attaché et inexorablement, un jour ou l'autre, avait eu vent de la trahison.
Il était devenu alors le jouet de désirs féminins éphémères.
Il en avait souffert, traînant parfois un air de chien battu.
Il sentit comme un noeud au fond de sa gorge et déglutit péniblement. Il s'attarda sur le reflet renvoyé par la glace. Il se vit étranger à lui-même. Ses yeux avaient perdu de leur pétillant. Ils paraissaient troubles, empreints de lassitude.
Une vague de sanglots, qu'il ne put refouler, submergea son être.
Victor prit conscience qu'il était devenu, à son tour, le bourreau. Il avait reproduit plus ou moins consciemment le même schéma.
"Ne fais pas aux autres, ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse ».
Ces mots résonnèrent en lui telle une claque.
Il se baissa pour ramasser son rasoir et acheva méticuleusement son ouvrage.
Le noeud quitta lentement sa gorge.
°°°°°
Il passa ses doigts sur une légère entaille rougie, avant de prendre teneur d'une barbe de plusieurs jours.
Son regard était devenu fixe comme englué par la vision qui se présentait à ses yeux.
Celle de rencontres, de femmes qui avaient jouées avec lui en le lacérant.
C'était toujours la même histoire, il s' était attaché et inexorablement, un jour ou l'autre, avait eu vent de la trahison.
Il était devenu alors le jouet de désirs féminins éphémères.
Il en avait souffert, traînant parfois un air de chien battu.
Il sentit comme un noeud au fond de sa gorge et déglutit péniblement. Il s'attarda sur le reflet renvoyé par la glace. Il se vit étranger à lui-même. Ses yeux avaient perdu de leur pétillant. Ils paraissaient troubles, empreints de lassitude.
Une vague de sanglots, qu'il ne put refouler, submergea son être.
Victor prit conscience qu'il était devenu, à son tour, le bourreau. Il avait reproduit plus ou moins consciemment le même schéma.
"Ne fais pas aux autres, ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse ».
Ces mots résonnèrent en lui telle une claque.
Il se baissa pour ramasser son rasoir et acheva méticuleusement son ouvrage.
Le noeud quitta lentement sa gorge.
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Mahmoud Chaid m'a fait l'honneur et l'amitié de mettre en musique et d'interpréter "Roses rouges pour toujours".
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