Je suis un cri à brut porté par la passion de l'écriture. Dans ce monde bouffé par le matérialisme, le rêve, l'imaginaire, permettent d'ouvrir un espace de liberté où la pensée, tel un goéland ivre, exulte. Certains traduisent leurs songes, expriment leur sensibilité via une peinture, une sculpture, une musique. Peu importe le support où se rive et se livre une âme. L 'essentiel est d'aller au bout de soi-même, de s'exprimer dans la sincérité et d'apporter, en toute humilité, sa propre respiration, à la respiration du monde. Les mots qui sont donnés, ceux qui sont reçus, ont déjà entamé leur voyage. Ces mots authentiques qui relient les êtres de bonne volonté, de tous temps et de tous lieux, entre-eux. ~~~~~~
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Et même le vent n'en a soufflé mot, appréciations de lecteurs
"Sans prévenir ta douceur s'est posée
et même le vent n'en a soufflé mot"
et même le vent n'en a soufflé mot"
Sur les bords de l' Odet
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LE VALLON
Le vallon entre progressivement dans l'ombre tandis que les chevaux marquent, de leurs trépidantes empreintes, les voies champêtres.
Le village reçoit par graduations les tonalités lumineuses du soleil.
Au gré de ses chaudes divagations Râ joue avec la nature.
Il plonge dans l'eau sombre du vieux puits qui reçoit ses éclats. Il offre ses filets au gros chat baroudeur qui s' y entortille, une heure ou deux, consentant et heureux.
En délaissant les espaces, l'astre solaire révèle les ombres.
Certaines ruelles, malgré l'abondance colorée des hortensias, perdent de leur aura.
Les calvaires se plombent de gris. Les regards convergent alors vers le sol et la terre. Ils empruntent de mystiques et souterrains voyages.
En ces lieux, quand les pierres et les gargouilles seront à nouveau éclaboussées de lumière, les yeux des passants visiteront des ailleurs ensoleillés.
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Le village reçoit par graduations les tonalités lumineuses du soleil.
Au gré de ses chaudes divagations Râ joue avec la nature.
Il plonge dans l'eau sombre du vieux puits qui reçoit ses éclats. Il offre ses filets au gros chat baroudeur qui s' y entortille, une heure ou deux, consentant et heureux.
En délaissant les espaces, l'astre solaire révèle les ombres.
Certaines ruelles, malgré l'abondance colorée des hortensias, perdent de leur aura.
Les calvaires se plombent de gris. Les regards convergent alors vers le sol et la terre. Ils empruntent de mystiques et souterrains voyages.
En ces lieux, quand les pierres et les gargouilles seront à nouveau éclaboussées de lumière, les yeux des passants visiteront des ailleurs ensoleillés.
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Mahmoud Chaid m'a fait l'honneur et l'amitié de mettre en musique et d'interpréter "Roses rouges pour toujours".
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