UNE HISTOIRE "D' ELLE"
Adriane n'aimait pas s'installer dans une histoire sentimentale. C'était sa manière à elle de ne pas abîmer une rencontre. Elle vivait le printemps et l'été de celle-ci avant de s'en éloigner immanquablement.
N'étant pas confrontée à l'usure du quotidien, chacune de ses histoires d'amour demeurait jeune, s'inscrivait dans un temps paraissant éternel alors que le voyage amoureux portait la marque de l'éphémère.
Elle aimait papillonner de l'un à l'autre, prenant le meilleur chez chacun, tout en essayant de donner un peu d'elle-même. Il lui était impossible ensuite de poursuivre le chemin à deux. Elle connaissait ses limites. Ses barrières étaient faites d'un ensemble de peurs. La vie lui avait appris à se méfier des ronronnements et des rouages trop bien huilés. Elle savait qu'ici-bas rien ne durait. Adriane n'avait pas la force d'écrire une histoire dans la durée.
Elle s'était donc positionnée dans la conquête, le temps d'un été, le temps des mûres ou d'une rose. Elle prenait ainsi en charge sa vie en fermant certaines écluses. Elle ne pouvait plus, de ce fait, être entraînée par un courant qui la conduirait peut-être à l'amour véritable.
Certains êtres s'engagent pour des voyages au long cours, d'autres pour des croisières ponctuelles. Chacun détient sa part de vérité suivant ce qu'il est, ce que la vie lui a donné ou volé auparavant.
Adriane avait sa propre conception de l'amour. Sa vie lui appartenait, elle n'appartenait à personne ...
○○○○○
N'étant pas confrontée à l'usure du quotidien, chacune de ses histoires d'amour demeurait jeune, s'inscrivait dans un temps paraissant éternel alors que le voyage amoureux portait la marque de l'éphémère.
Elle aimait papillonner de l'un à l'autre, prenant le meilleur chez chacun, tout en essayant de donner un peu d'elle-même. Il lui était impossible ensuite de poursuivre le chemin à deux. Elle connaissait ses limites. Ses barrières étaient faites d'un ensemble de peurs. La vie lui avait appris à se méfier des ronronnements et des rouages trop bien huilés. Elle savait qu'ici-bas rien ne durait. Adriane n'avait pas la force d'écrire une histoire dans la durée.
Elle s'était donc positionnée dans la conquête, le temps d'un été, le temps des mûres ou d'une rose. Elle prenait ainsi en charge sa vie en fermant certaines écluses. Elle ne pouvait plus, de ce fait, être entraînée par un courant qui la conduirait peut-être à l'amour véritable.
Certains êtres s'engagent pour des voyages au long cours, d'autres pour des croisières ponctuelles. Chacun détient sa part de vérité suivant ce qu'il est, ce que la vie lui a donné ou volé auparavant.
Adriane avait sa propre conception de l'amour. Sa vie lui appartenait, elle n'appartenait à personne ...
○○○○○
Commentaires