REFLEXION PARTAGEE

Tout au long de notre chemin de vie nous tissons de multiples liens, plus ou moins solides, avec les autres.
Au terme de notre séjour terrestre (puisque "rien ne se perd au sein de l'univers") je ne puis croire que tous les liens  soient coupés. J'ai apporté témoignage à ce sujet dans quelques écrits ( "Cadeau", "Entre Noël et le premier de l'an" etc...).
Avant de naître où étions-nous ?
Dans le ventre de notre mère nous existions, dans un  état embryonnaire et foetal, avant d'être projetés dans une autre forme de vie. Celle que nous connaissons actuellement.
A l'issue de celle-ci où allons-nous ?
Nous nous interrogeons tous, plus ou moins, à ce sujet.
Libérés de notre entrave corporelle il se pourrait que nous naissions encore à une autre forme d'existence.
"Psyché" en grec désigne à la fois l'âme et le papillon.
J'aime beaucoup le symbolisme du papillon. Cette notion introduit  la légèreté, le mouvement, l'évolution de la conscience, la transparence et la renaissance.
Nous sommes ancrés au coeur de la nature et de ses cycles. La nuit succède au jour, l'ombre révèle la lumière, le printemps fait suite à l'hiver etc...
Lorsque j'observe la nature, la variété et la singularité des éléments qui la composent, l'organisation complexe et réussie au sein de la vie animale, j'y perçois une empreinte "divine".
Lorsque j'utilise ce terme je l'entends dans le sens "admirable".  Je ne souhaite pas y mettre une représentation. Ce serait réducteur.
Les teintes sublimes des poissons des mers du sud, la beauté des paysages sauvages et indomptés, les oeuvres accomplies de peintres, musiciens, bâtisseurs, sculpteurs, révèlent aussi ce caractère "divin".
Quelque-chose en moi sait. Une connaissance qui vient de loin, une  sorte de reconnaissance. Je ne me l'explique pas.
Nous faisons partie d'un grand tout.
J'ai parfois imaginé que toutes les âmes de cette terre, celles du passé, du présent et de l'avenir, constituaient l'essence même de l'univers et son énergie .


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