Je suis un cri à brut porté par la passion de l'écriture. Dans ce monde bouffé par le matérialisme, le rêve, l'imaginaire, permettent d'ouvrir un espace de liberté où la pensée, tel un goéland ivre, exulte. Certains traduisent leurs songes, expriment leur sensibilité via une peinture, une sculpture, une musique. Peu importe le support où se rive et se livre une âme. L 'essentiel est d'aller au bout de soi-même, de s'exprimer dans la sincérité et d'apporter, en toute humilité, sa propre respiration, à la respiration du monde. Les mots qui sont donnés, ceux qui sont reçus, ont déjà entamé leur voyage. Ces mots authentiques qui relient les êtres de bonne volonté, de tous temps et de tous lieux, entre-eux. ~~~~~~
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Et même le vent n'en a soufflé mot, appréciations de lecteurs
"Sans prévenir ta douceur s'est posée
et même le vent n'en a soufflé mot"
et même le vent n'en a soufflé mot"
Sur les bords de l' Odet
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GUILLAUME ET LE MUR
D'une manière générale, je préfère les ponts aux murs.
Mais le mur de Guillaume, je l'aime bien.
De celui-ci s'envolent. au printemps de la vie, les papillons colorés et les rêves ailés.
Le mur, au centre du village, près duquel se regroupaient les adolescents de cette époque et dont les pierres contiennent les souvenirs d'un Guillaume à l'automne de sa vie.
Ce texte se veut aussi être un lien, empreint de tendresse, de génération à génération.
----------------
Il caressa de sa main légèrement tachetée le mur en pierre. Le geste était doux, la paume lissait avec complicité le rebord de celui-ci.
Il faut dire qu'ils se connaissaient depuis des lustres ! Celui-ci l'avait vu grandir, se métamorphoser, avant de devenir un homme.
Il l'aimait bien ce mur !
Il devenait son allié lorsqu'il voulait allumer sa cigarette par grands vents. Guillaume se camouflait alors derrière l'ouvrage et la flamme du briquet pouvait accomplir sa tâche. Le vieil homme aspirait goulûment la fumée et son regard s'évadait vers des contrées connues de lui seul.
Quant à l'aube, Guillaume ouvrait ses fenêtres, le muret était immanquablement au rendez-vous.
L'hiver, l'ouvrage affrontait les éléments déchaînés. Les pierres restaient solidement à leur place témoignant d'un travail bien accompli.
Guillaume adorait ces vieilles pierres, elles avaient quelque-chose de rassurant de par leur aspect solide et leur intégration dans les lieux. Non seulement il les aimait mais encore, il les estimait, pour tout ce qu'elles représentaient.
Adolescent, l'ouvrage ne lui semblait pas très haut. Il pouvait s'y hisser aisément pour regarder déambuler les filles du village.
Le mur avait été témoin de ses premiers émois amoureux.Celui-ci avait retenu la chaleur du soleil et celle du désir.
Maintenant que son corps se courbait vers la terre, le mur semblait avoir grandi. On eût dit que les pierres, nourries de son regard, s'étaient élevées en direction du ciel.
Le clocher de la petite église teinta les douze coups de midi. Le vieil homme s'en détacha comme à regret et se dirigea lentement vers sa maison.
Guillaume ne vit pas le chat gris bondir sur le muret, se l'accaparer afin de recevoir le soleil en son midi. Il avait refermé momentanément sa porte.
Mais le mur de Guillaume, je l'aime bien.
De celui-ci s'envolent. au printemps de la vie, les papillons colorés et les rêves ailés.
Le mur, au centre du village, près duquel se regroupaient les adolescents de cette époque et dont les pierres contiennent les souvenirs d'un Guillaume à l'automne de sa vie.
Ce texte se veut aussi être un lien, empreint de tendresse, de génération à génération.
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Il caressa de sa main légèrement tachetée le mur en pierre. Le geste était doux, la paume lissait avec complicité le rebord de celui-ci.
Il faut dire qu'ils se connaissaient depuis des lustres ! Celui-ci l'avait vu grandir, se métamorphoser, avant de devenir un homme.
Il l'aimait bien ce mur !
Il devenait son allié lorsqu'il voulait allumer sa cigarette par grands vents. Guillaume se camouflait alors derrière l'ouvrage et la flamme du briquet pouvait accomplir sa tâche. Le vieil homme aspirait goulûment la fumée et son regard s'évadait vers des contrées connues de lui seul.
Quant à l'aube, Guillaume ouvrait ses fenêtres, le muret était immanquablement au rendez-vous.
L'hiver, l'ouvrage affrontait les éléments déchaînés. Les pierres restaient solidement à leur place témoignant d'un travail bien accompli.
Guillaume adorait ces vieilles pierres, elles avaient quelque-chose de rassurant de par leur aspect solide et leur intégration dans les lieux. Non seulement il les aimait mais encore, il les estimait, pour tout ce qu'elles représentaient.
Adolescent, l'ouvrage ne lui semblait pas très haut. Il pouvait s'y hisser aisément pour regarder déambuler les filles du village.
Le mur avait été témoin de ses premiers émois amoureux.Celui-ci avait retenu la chaleur du soleil et celle du désir.
Maintenant que son corps se courbait vers la terre, le mur semblait avoir grandi. On eût dit que les pierres, nourries de son regard, s'étaient élevées en direction du ciel.
Le clocher de la petite église teinta les douze coups de midi. Le vieil homme s'en détacha comme à regret et se dirigea lentement vers sa maison.
Guillaume ne vit pas le chat gris bondir sur le muret, se l'accaparer afin de recevoir le soleil en son midi. Il avait refermé momentanément sa porte.
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Mahmoud Chaid m'a fait l'honneur et l'amitié de mettre en musique et d'interpréter "Roses rouges pour toujours".
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