Mortelles existences
Aussi sombres que l'Ankou de nos terres celtiques
aussi vieilles que nos mers, nos lunes, nos soleils
Aussi noires que les Moires de la Grèce Antique
que celles de désespoir, des blanches contrées Nordiques
De vos mains toutes puissantes, filandières habiles
de toute vie naissante, vous déroulez les fils
Maîtresses du destin, fatales prêteresses
dont les têtes bandées tranchent à volonté
Nous préférons l'Ankou et sa faux voyageuse
qui dans un galop fou annonce la faucheuse
Le bruit de ses sabots sur nos terres qui résonnent
contre les volets clos vient mourir son fantôme
Maîtresses du destin, fatales prêteresses
dont les sombres desseins traduisent nos faiblesses
Mortelles existences, pour toujours enrôlées
aux mythes, à l'essence de nos corps passagers
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