Histoire vraie
En ce vingt-huit décembre 1977, le voile de la nuit a recouvert Quimper qui s' apprête à fêter la nouvelle année.
Dans la maison, le poste de télévision émet un ronronnement. Il diffuse, dans une atmosphère ouatée, le journal télévisé de l'époque.
Mon jeune frère et moi sommes assis dans le salon. Nos parents se sont absentés pour aller poster du courrier.
Je suis affalée dans le canapé quand, de manière inattendue, je ressens une forte angoisse.
Je me lève brusquement comme un pantin qui sortirait de sa boîte. Quelques instants auparavant, comme une source d'énergie, m'a traversé le corps par le plexus, à très grande vitesse. Une image mentale s'est imposée immédiatement à mon esprit : celle d'un corps étendu derrière une porte.
J'ai alors dit à mon frère, complètement effrayé, "mémé s'en est allée, je ne la sens plus en vie".
Il a cru que je devenais folle.
A l'instant où j'ai reçu cette "information", ma grand-mère était violemment heurtée par un véhicule. Il est venu la faucher sur un trottoir de la rue de la Providence. Elle y a rencontré son destin...
Je me dis qu'elle est venue m' informer de son départ et me dire au revoir. Je ne vois pas d' autre explication.
J'ai vraiment perçu, ce jour-là, que l'être humain était une " puissante source d'énergie". Une sensation très impressionnante, singulière, perçue aussi avec les tripes et difficile à transmettre.
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Dans la maison, le poste de télévision émet un ronronnement. Il diffuse, dans une atmosphère ouatée, le journal télévisé de l'époque.
Mon jeune frère et moi sommes assis dans le salon. Nos parents se sont absentés pour aller poster du courrier.
Je suis affalée dans le canapé quand, de manière inattendue, je ressens une forte angoisse.
Je me lève brusquement comme un pantin qui sortirait de sa boîte. Quelques instants auparavant, comme une source d'énergie, m'a traversé le corps par le plexus, à très grande vitesse. Une image mentale s'est imposée immédiatement à mon esprit : celle d'un corps étendu derrière une porte.
J'ai alors dit à mon frère, complètement effrayé, "mémé s'en est allée, je ne la sens plus en vie".
Il a cru que je devenais folle.
A l'instant où j'ai reçu cette "information", ma grand-mère était violemment heurtée par un véhicule. Il est venu la faucher sur un trottoir de la rue de la Providence. Elle y a rencontré son destin...
Je me dis qu'elle est venue m' informer de son départ et me dire au revoir. Je ne vois pas d' autre explication.
J'ai vraiment perçu, ce jour-là, que l'être humain était une " puissante source d'énergie". Une sensation très impressionnante, singulière, perçue aussi avec les tripes et difficile à transmettre.
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